
Nom : Headhunter Redemption
Editeur : Sega
Plateformes : Playstation 2
- Gamecube - Xbox
Date de sortie : 27 août
2004
Mode 60 Hz : Non
Compatible HDLoader (PS2) : Oui
Version testée : PS2

L'histoire :
De longues années auparavant, Jack Wade, profession : chasseur
de primes. Le meilleur dans sa partie.
Criminels, dealers, petits trafiquants, personne ne pouvait lui
échapper.
Aujourd'hui, tout ce que nous connaissions n'est plus. Le monde fut
ravagé par un terrible tremblement de terre séparant la
pseudo
"élite" bien pensante vivant à la surface, du reste de la
population, cantonné dans les profondeurs de la terre.
Exit la démocratie, le plus fort fait loi! Les grosses
entreprise richissimes dirigent tout et les chasseurs de primes de
l'époque,
les Headhunters sillonnent la surface pour y faire regner un semblant
de sentiment de sécurité.
Jack Wade, toujours vivant mais vieilli et fatigué de cette
société, alors qu'il était sur le point
d'arrêter un malfrat en pleine tentative
de vol d'informations secrètes, se retrouve nez à nez
avec Leeza.
Des Années plus tôt, alors que le monde n'était pas
aussi malade, Jack fut dans l'obligation d'exécuter le
père d'une Leeza que ce
dernier était sur le point de tuer.
L'orpheline fut donc livrée à une ferme d'état, la
ferme "X" qui lui donna son "nom de famille": Leeza X
Malgré les quelques 15 années de plus, Jack reconnu la
petite fille et même si le premier contact ne fut pas des plus
réussis, il
s'arrangea pour l'engager à son insu comme Headhunter novice, un
Headhunter plein de fougue n'hésitant pas à
désobéir à son
mentor et à se lancer toute seule dès sa première
mission.

Voici donc la suite de Headhunter, sorti il y a quelques années
sur Dreamcast et Playstation 2.
Ce jeu avait laissé une petite empreinte à sa sortie
grace à sa bonne réalisation et son alternance entre des
phases à pieds ou à moto.
Redemption fait l'impasse sur les séquences à moto. C'est
dommage, l'idée de se rendre d'un point à l'autre grace
à un véhicule,
plutôt que d'être "téléporté"
était sympa, même si cela n'apportait pas grand chose au
jeu.

L'ambiance glauque d'un monde dévasté est très
réussie mais l'histoire est plus réussie que le jeu en
lui-même qui n'apporte pas
grand chose au genre.
Le côté infiltration est bien moins poussé que dans
un Splinter Cell et le jeu malgré ses airs de Sam Fisher est
donc beaucoup plus
orienté action.
Même si elle n'est pas catastrophique, la jouabilité
manque de précision. Les mouvements sont un peu trop brusques,
on se déplace
par à-coups, ce qui gâche un peu le plaisir, d'autant plus
que le système de lock n'est pas des plus performant et il n'est
donc pas
toujours aisé de suivre une cible.
Autre point noir, l'anti-héros ténébreux avec ses
airs de Snake Plissken est plutôt délaissé par le
scénario. J'en suis à 32% du jeu et
j'ai joué pratiquement tout le temps avec Leeza. Pas plus de 5
minutes avec Jack Wade. Ca ne change pas grand chose pour le jeu
car les deux personnages se contrôlent exactement de la
même manière et possèdent les mêmes
caractéristiques, mais le vieux Jack
est quand même nettement plus charismatique que la petite
jeunette et ses tatouages sur les bras.

Le jeu en lui-même n'est pas désagréable mais il
manque nettement de finition. Je ne reviendrais pas sur la
jouabilité moyenne, mais la
difficultée est elle aussi relativement mal dosée. La
partie principale ne pose pratiquement aucun problème alors que
les boss et
certains niveaux sont bien prise de tête, en partie à
cause de cette jouabilité peu précise.
Malgré tout et surtout pour son ambiance, le jeu reste
interessant et si son achat n'est pas indispensable, si vous aimez le
genre vous
ne devriez pas être trop déçus.
La réalisation est cependant quand même un peu limite avec
un framerate (du moins sur PS2 car je n'ai pas eu l'occasion d'essayer
la
version Xbox) vraiment pas exceptionnel, à savoir 25 fps et de
gros ralentissements, en particulier lorsque l'on court ça
saccade pas
mal.
Avis mitigé donc. Un peu déçu car j'en attendais
mieux.
Topic
sur Hardware.fr
création de la page le 5 septembre 2004